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CDEN 28 novembre : un bilan de rentrée chiffré sans volonté d’analyse
jeudi 30 novembre 2023, par
Nous avons vécu ce mardi 28 novembre un CDEN bilan de rentrée suréaliste. Un Dasen, un préfet et une vice-présidente du conseil départemental avec un bilan chiffré sans aucune analyse ni perspective ni ligne politique ... des échanges donc très limités car toutes nos interventions ont eu pour unique réponse un silence stupéfiant et assourdissant.
Lors de la partie concernant l’éducation nationale, Sud a affirmé une nouvelle fois ses positions à travers une déclaration (à lire ci-dessous) et à travers des prises de parole sur nos conditions de travail difficiles au quotidien dans nos classes, sur les manques de moyens cruciaux en personnels spécialisés (Rased, médico-social...), en formation, en remplaçants, en AESH... sur la politique éducative délétère à venir, telle que la mise en place des PAS. Des prises de parole restant sans soutien ni relai de la part de l’ensemble de l’assemblée du CDEN ni réponse de la part de notre administration !
Lors de la partie concernant le conseil départemental, voici les annonces faites par Mme Hommet, vice-présidente du CD :
* l’augmentation tarifaire du repas de cantine passant de 3€ à 3.30€ à compter de septembre 2024.
* la liste des 6 collèges les plus fragiles du département d’après une étude menée par le conseil départemental : Cerisy la salle / Isigny le Buat / Montebourg / Saint Jean de Daye / Saint Sauveur le Vicomte / Saint Vaast la Hougue.
* la volonté de ne pas fermer de collège dans le département dans les années à venir...jusqu’à la prochaine mandature.
On comprend bien de par cette dernière annonce que le conseil départemental botte en touche et ne développe aucune ligne politique ou réflexive sur cette question du réseau des collèges de la Manche. On peut juste craindre qu’en s’arc-boutant sur l’unique argument de la baisse démographique et en ne proposant pas l’amorce même d’une réflexion raisonnable sur une restructuration du réseau des collèges, des décisions peuvent être prises demain, par les mêmes, sans anticipation ni réelle concertation (personnels, usagers et leurs organisations) mais avec une très grande brutalité.